Dur, dur d'être dans une association

 

Les équipements que nous utilisons ne nous appartiennent pas. Pour cette saison, c'est encore "pire" puisque le site de Satory n'est pas municipal et qu'on ne peut donc plus s'appuyer sur un éventuel "dû" aux contribuables de la ville. De toute façon, même sur le site de Montbauron, rien ne nous était ou sera dû. Si les conditions d'accueil du club devenaient notoirement faibles, cela ferait certes un peu de bruit, mais nous dépendons du bon vouloir de l'équipe municipale.

L'attitude de chaque adhérent influe sur les relations que le club tisse avec la municipalité et l'exploitant de Satory. Par exemple, garer son véhicule dans une enceinte non publique ou ne pas respecter les règles, somme toutes simples, dans et hors bassin ne nous facilitent pas vraiment la tâche dans les négociations en cours pour améliorer les conditions d'accueil.

Pour la deuxième saison consécutive, nous changeons de bassin principal d'entraînement avec toute la réorganisation que cela implique. Ayez à l'esprit que cela représente quelques 120 créneaux à orchestrer sur 3 sites en prenant en compte du mieux possible les aspirations de plus de 10 entraîneurs et vacataires !

Cette année, il nous a été imposé de reprendre 2 semaines plus tôt qu'à l'accoutumée alors que certaines autres villes n'ont pas encore finalisé les créneaux mis à disposition des clubs. C'est le cas de Fontenay qui accueille désormais Bois d'Arcy et Saint-Cyr, remettant en cause les créneaux envisagés pour la SNV.

Au passage, je voudrais porter à votre connaissance le travail accompli par les entraîneurs pour organiser la gestion sportive du club et jouer de leurs relations pour trouver des points de chute même ponctuels pour les nageurs. Je souligne également le travail d'accueil réalisé par ces mêmes entraîneurs, en soutien des trop rares bénévoles, pour finaliser les inscriptions. Sachez que cet effort n'est pas toujours dû au club.

Face à la fermeture du petit bain de Satory, j'entends bien et comprends le mécontentement, sauf lorsque celui-ci est accompagné d'une pointe d'irrespect ou de l'argument du "client-roi".
Veuillez accepter que toute opération de maintenance inattendue ne connaît pas forcément sa date de résolution. Prenez des exemples vécus avec un plombier ou un garagiste...
Veuillez accepter que la SNV, malgré une situation financière saine et équilibrée, ne peut se permettre d'envoyer plusieurs centaines de courrier au moindre incident.
Veuillez accepter que la SNV ne puisse systématiquement, par déficit de moyens humains, contacter tous les adhérents concernés.
Les plus anciens adhérents peuvent mesurer le chemin parcouru, en quelques saisons, pour répondre au besoin évident et naturel d'informations, surtout en période de perturbations.

Comme la saison passée avec la fermeture en cours d'année de Montbauron, les cours perdus seront rattrapés puisqu'il se profile que l'incident dure 2 semaines. Nous vous informerons ultérieurement du choix retenu, plusieurs pistes s'offrant à nous (récupération dans un créneau "inhabituel" en cours de saison, pendant des vacances scolaires, ou encore après le 15 juin).

Par cette argumentation ainsi développée, je ne cherche ni à renier les mécontentents, ni à faire passer le message "on fait ce que l'on peut".

Simplement, j'essaie de vous ouvrir à la complexité de la gestion sportive et administrative d'un tel club et de faire appel aux bonnes volontés qui voudront bien nous aider à réaliser un ensemble de petites tâches qui contribuent à l'ambition que nous avons de maintenir une offre de qualité en matière d'apprentissage, de loisirs et de compétition.

Je vous remercie d'avoir atteint le bas de cette page.

 

Le Président
Pierre Legrand

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